HISTORIQUE

Le campement d’Anlaya

En 1920 sous le gouverneur Angoulvant, un petit groupe de pêcheurs Alladjans, originaires de Jacqueville, sollicitèrent un emplacement auprès des Ebrié de Petit- Bassam pour pouvoir faire la pêche. Les Ebrié refusèrent catégoriquement dans un premier temps. L'autorité administrative sous le commandement du gouverneur ANGOULVANT accorde alors officiellement une autorisation d'occupation du site aux pêcheurs Alladjans. Ce campement des pêcheurs Alladjans s'appellera "Anlaya", une expression empruntée aux Ebriés par les fondateurs alladjans et qui signifie "le grand arbre".

D’Anlaya à Port-Bouët

En 1927, les colons décident de construire un Wharf pour succéder à celui de Grand-Bassam. Les travaux prendront fin en 1929 et l'inauguration en 1930. Avec la construction du Wharf, Anlaya devient Port-Bouët. Ce nom est emprunté à celui de Bouët Willaumez, un amiral de la marine Française désigné par le Président français pour sillonner les côtes africaines et réprimander les inconditionnels et irréductibles de la traite négrière. Les pécheurs construisent en bambou une chapelle pour les catholiques et choisissent Ste Thérèse pour patronne.

De l'église Ste Thérèse à la paroisse Sainte Anne

• La première église

Les Alladjans se réunissent de domicile en domicile les dimanches et vont se retrouver à Abia Gnambo (actuel Petit Bassam) chez leur "bienfaiteur" les jours de fêtes religieuses. Cela jusqu’en 1937 où allait être construite la première église Catholique dédiée à Sainte Thérèse, sur le site actuel de la Caritas.

• La deuxième église

Vers 1939-1940, la première église est détruite et le nombre de fidèles s'est accru. Il va falloir construire une deuxième église. C'est ce qui sera fait toujours sur le même site ; contrairement à la première église réalisée par la population, celle-là sera construite par les militaires de l'armée française sollicités par les prêtres.

• La troisième église

La troisième église fut construite en dur. Les travaux débutèrent en 1947 et prirent fin en 1948. Cette construction donnera lieu une fois de plus à une mobilisation exceptionnelle.

La paroisse Sainte Anne de Port-Bouët aujourd’hui

Le Curé : Abbé YEDO LATH Lambert
Les Vicaires : Abbés Edouard SOBO, Paul-Valéry Beda BROU, Alfred BEBODU